Flamme dans l’eau
2024 / France / 16mm/S8 / 21 minutes
Based on Franck André Jamme’s poem Conches, Banners, Sacred Leaves, exploring his early travels to Nepal and later to Rajasthan to seek out the origins of Tantric paintings used to awaken heightened states of consciousness.
We had adopted an ancient code, we made it ours. Although it came from afar,
from the roof of the world, under which we now walked. It said only: the spirit is
a horse, which binds you as much as it is bound, which leads you as much as it is
led, which should always be held, very carefully — for without it, we can go
nowhere. And so, these sketches from my travels.
To catch a glimpse of the snow leopard even once; to defy the living-dead; to know that time endures even as it passes into another time, to become lighter, as light as you can: such are your wishes. (It sometimes seems the horse has eaten flowers.)
– Franck André Jamme
D’après le poème Conques, Bannières, Feuilles Sacrées de Franck André Jamme, le film explore ses premiers voyages au Népal et plus tard au Rajasthan, pour rechercher les origines des peintures tantriques utilisées pour éveiller des états de conscience élevés.
(Nous avions adopté un vieux chiffre, l’avions fait nôtre. Et il venait
pourtant de loin, du toit du monde, sous lequel maintenant nous
marchions. Il disait simplement : l’esprit est un cheval, qui oblige
autant qu’on le tient, qui dirige autant qu’on le mène, qu’il s’agit toujours de
saisir, en usant de méthodes fines – car sans lui, on ne peut aller. Ainsi
ces croquis de voyage).
Apercevoir le léopard des neiges, un jour ; défier les cadavres debout ; savoir que le temps demeure tandis que s’en lève un autre ; s’alléger, autant qu’on le peut ; tels sont les vœux. (On dirait quelquefois que le cheval a mangé des fleurs).
– Franck André Jamme