Kitâb al-Isfâr: Book of the Journey

2020 / France, Spain, Scotland / 16mm and S8 / 58 minutes
With Mary Bauermeister, Denis Gril, Ximena Kilroe and Sidi Saïd

“What remains of emotions, dreams, desires, when one disappears?” At once a real and an inner voyage, stemming from a near-death experience in the mountains north of Malaga, how can one express the upheaval and mystical experience that followed? Kitâb al-Isfâr progresses step by step, like a diary of questions raised by encounters, first in Spain, then in Paris, Norway and Scotland; a spiritual quest highlighted by the sensuality of 8 and 16mm…a film composed like a poem, inspired by the words of Sufi poet and philosopher Ibn ‘Arabi. (Nicolas Féodoroff, FIDMarseille)

“Que reste-il des émotions, des rêves, des désirs, quand on disparaît?” Voyage, tout à la fois réel et intérieur, avec pour origine une expérience de la mort…comment se saisir du bouleversement qui en a découlé et de l’expérience mystique qui s’en est immédiatement suivie ? Le film avance pas à pas, journal des questionnements qui se déplient selon des rencontres, en Espagne… Paris, la Norvège, l’Ecosse, lieux évoqués par éclats, soulignés par la sensualité du 8 et du 16 mm…un film composé comme un poème, nourri des mots du maître de la mystique soufie, le poète et philosophe Ibn ‘Arabi. (Nicolas Féodoroff, FIDMarseille)

Kitâb al-Isfâr: Book of the Journey”, by Baba Hillman – a true masterpiece of its kind – here, the quest is threefold: cinematographic, personal and spiritual. These three principles combine and give the configuration of an experience in the mystical sense of the term: which is what is sought here. The question is also: can cinema translate mystical thought? Yes. This film proves it. The images that flow here are as if “live-wired” to the nervous system and embody mystical experience (close to the limits of being, of spirit and of writing) drawing on teachings of one of the masters of Sufi thought, Ibn ‘Arabi, polyglot as is the film, which overlaps at least three languages, Arabic, English and Spanish. Not to mention the sophisticated use of cinematic language.”
– Raphaël Bassan, Collectif Jeune Cinéma

“Kitâb al-Isfâr: Book of the Journey”, de Baba Hillman – un vrai chef-d’œuvre en son genre – ici, la quête est triple : cinématographique, personnelle et spirituelle. Ces trois principes se mélangent et donnent la configuration d’une expérience au sens mystique du terme : ce qui est, ici, recherché.  La question est aussi : le cinéma peut-il traduire la pensée mystique ? Oui. Ce film le prouve. Les images qui en découlent sont comme « psycho branchés » sur le système nerveux et tentent de restituer l’expérience mystique (proche des limites de l’être, de l’esprit et de l’écriture) d’un des maîtres de la pensée soufie, Ibn ‘Arabi, polyglotte comme le film qui chevauche au moins trois langues, l’espagnol, l’arabe et l’anglais. Sans compter le langage sophistiqué du cinéma.”
– Raphaël Bassan, Collectif Jeune Cinéma

“A very beautiful and poetic film. The filmmaker’s receptivity to phenomena and all forms of otherness is marvelous.”
– Nicole Brenez

“Très beau film, débordant de poésie et de beauté. La capacité d’accueil aux phénomènes et à toute forme d’altérité est merveilleuse.”
– Nicole Brenez